Mathieu, ingénieur développement au Bureau d’Études DEYA, nous partage son expertise et les choix de DEYA pour le projet IRCAD 3.
Parlez-nous du projet IRCAD 3
Quels étaient les enjeux liés au projet IRCAD 3 ?
Mathieu R. : « Le projet IRCAD 3 avait de gros enjeux, notamment technologiques. Il y avait une volonté d’avoir un auditorium et un espace dédié à la robotique et à la formation pour pouvoir diffuser des contenus en 3D et en 4K. C’était un gros enjeu technique pour nous parce que c’étaient des choses inédites.
De gros enjeux également pour les constructeurs qui nous ont accompagnés parce qu’il y avait certaines difficultés. Notamment sur l’auditorium qui a quand même 12 mètres de surface de projection. Donc c’est un assemblage de deux vidéoprojecteurs 4K 40 000 lumens qui permettent du coup de restituer une image en très haute définition et en 3D.
Qu’est-ce qui est inédit sur le projet IRCAD 3 ?
Mathieu R. : « Ce qui est inédit sur le projet IRCAD 3, c’est notamment l’auditorium. C’est quand même un espace assez fabuleux et exceptionnel qui est complètement novateur par rapport aux solutions qu’on a l’habitude de mettre en œuvre chez nos autres clients. Par la taille de la surface de projection, la qualité de l’image, la qualité des vidéoprojecteurs qui sont employés, la forte puissance, et le fait d’avoir cet assemblage de deux images projetées par deux vidéoprojecteurs donc, qui se font complètement au centre de l’image, la possibilité de diffuser de la 4K en 3D. Ça, c’est totalement nouveau sur ce type d’installation, du moins sur notre parc d’installations clients. »
Quels étaient les enjeux liés plus particulièrement à la conception de l'auditorium ?
Mathieu R. : « L‘infrastructure qui est nécessaire pour diffuser des images en 4K et en 3D est aussi inédite dans ce qu’on a l’habitude de déployer. On s’est appuyé sur des technologies SDVOE de vidéo sur IP qui nous permet d’avoir une certaine souplesse sur l’infrastructure. Donc, on a un cœur de réseau 10 giga sur lequel est rattaché l’ensemble des entrées sorties des différents périphériques des différentes sources. Et on a du coup cette souplesse, cette évolutivité au niveau de l’infrastructure qui a été déployée sur le dossier 4K. On est complètement sur une solution novatrice, complètement dans l’air du temps et complètement évolutive. »
Comment s'est passée la collaboration avec l'équipe audiovisuelle de l’IRCAD ?
Mathieu R. : « La collaboration avec l’équipe audiovisuelle de l’IRCAD, c’est une collaboration vraiment historique. L’IRCAD, c’est un client que je connais depuis que je suis chez Deya depuis presque 20 ans maintenant. Donc, on a un fort relationnel avec les équipes techniques de l’IRCAD. Et le projet IRCAD 3 était vraiment un projet qui a été construit de concert avec eux. On a tous évolué avec ce projet. On a beaucoup appris tous ensemble et c’est ce qui fait aussi la force de ce partenariat avec l’IRCAD ! C’est qu’ils sont toujours dans l’air du temps, toujours en demande de technologies nouvelles et ils nous challengent tout le temps. Donc, on est tout le temps à la course avec eux, à côté d’eux pour pouvoir apporter toujours le meilleur. C’est ce qui est super intéressant avec eux, avec l’équipe et avec l’IRCAD, notamment. »
Solutions et partenaires sur le projet IRCAD 3
Pourquoi avoir choisi Christie pour la vidéoprojection ?
Mathieu R. : « Il y a eu un comparatif avec les différents constructeurs qui sont en mesure de proposer des vidéoprojecteurs de très haute puissance pour répondre à ce cahier des charges qu’on avait. Et Christie a été un des partenaires qui nous a accompagnés à la fois sur la conception, sur la préparation du projet et il était en mesure de nous apporter des solutions de vidéo projection très haute puissance en laser RGB, donc une couleur par un faisceau laser par couleur. Donc pareil, c’est une image très pure et c’était un résultat qui était attendu. »
Pourquoi avoir choisi Bose pour la sonorisation de l’ensemble du bâtiment ?
Mathieu R. : « Pour la sonorisation du bâtiment et du lobby, on a voulu garder une uniformité dans les produits qu’on avait proposé pour les arcades pour ce bâtiment-là. Et le produit DM3C ? C’est un produit qui s’intègre parfaitement. Il se fait complètement oublié sous les sous, les faux plafonds. Ils sont quasiment invisibles. Il faut vraiment prêter attention pour les voir et on a juste le rendu sonore qui, qui transparaît, qui est très agréable dans ces différents espaces. »
Pourquoi avoir choisi le mur d'images Barco ?
Mathieu R. : « La volonté principale, c’était d’avoir un grand mur d’images avec des bords ultra-fins. Le gros plus de cette solution, d’un point de vue purement technique pour nous installateurs, c’est la facilité de maintenance qui est offerte par ce type de produit. Les panneaux peuvent se shifter indépendamment. On est capable de démonter la face avant et d’accéder à toute la partie électronique (alimentation et carte de traitement de signaux à l’arrière). C’était un gros plus technique pour nous dans des espaces qui sont très haut de gamme et où l’architecture prime parfois sur la technique. Et sur la partie image, il n’y a pas de débat. On a une image qui est très fine, avec des bords et des croix au milieu de l’image qui sont quasiment invisibles. Donc la solution était toute trouvée avec ce produit-là ».